Le mot « collaboration » est à la mode dans tous les milieux, administration, entreprise, associations. Ça en devient même un leitmotiv dans certaines situation. Or, dans beaucoup de milieux, le paradigme ambiant ( FS Vert dans le modèle de la Spirale Dynamique) semble être : il suffit de faciliter les groupes avec bienveillance (souvent interprété : en posture basse), en partageant les émotions et ressentis (souvent interprété comme un critère d’authenticité)

Credit Photo Aubrey Odom / Unsplash

Dans la réalité, la collaboration entre humains date de milliers voir de millions d’années… déjà du temps de Lucy (environ 3,5 millions d’années), dans les diverses hordes, les humains collaboraient probablement à minima pour la chasse. La collaboration était également impérative pour la construction des pyramides et temples d’Egypte, du Colisée de Rome ou du château de Versailles.

Dans ces exemples, nous sommes en présence de collaboration

  • non choisie
  • mais organisée et dirigée.

Or le niveau paradigmatique FS Vert, réfutant fortement l’ordre et le contrôle nés dans le niveau DQ Bleu, puis repris dans ER Orange, et nous propose une collaboration choisie, juste ou seulement facilitée, et donc non organisée et non dirigée, et ce avec les valeurs de FS Vert :

  • harmonie : partage de ses émotions et ressentis, CNV, bienveillance, etc.,
  • relativité : pas de posture haute, tout le monde se vaut, quel que soit son niveau de compétence.
  • communauté : travail en cercles, pas de « chef », pas d’autorité…

Or nous touchons ici une des sources de l’inefficacité que la SD pointe et qui est un facteur de frein pour ER Orange à son adoption : de la collaboration inorganisée et non dirigée !

Le fait de vouloir contrôler le moins possible amène en fait ce paradigme à ne pas organiser la collaboration et penser qu’une facilitation bienveillante, en posture basse en tout temps, va créer une collaboration efficace. Les divers expériences comme « Nuits debout », « la bascule » ou encore les « gilets jaunes », pour n’en citer que quelques unes, sont autant d’exemples de ce qui est évoqué dans ce billet.

Pour faire marcher la collaboration, le paradigme suivant de la SD, met en oeuvre une collaboration choisie, organisée et facilitée. Dans ce cas, la facilitation se calque sur le modèle du coaching professionnel :

  • Une posture basse par rapport au contenu
  • une posture haute en ce qui concerne le cadre et le processus de facilitation. Une différence qui fait la différence (Gregory Bateson).

La collaboration générative, dans sa déclinaison intelligence collective systémique propose un cadre pour mettre en place dans les organisations, de la collaboration choisie, organisée et facilitée. Les bénéfices : des résultats obtenus rapidement, avec facilité et douceur.

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